
ACTEUR français, Manuel Sinor compte à son actif une vingtaine de pièces, une quinzaine de longs-métrages et une dizaine de séries. Rôdé au théâtre de Vancouver à Avignon, il a joué pour le cinéma et la télévision auprès de réalisateurs internationalement primés (Bryan Singer, Luc Besson, David Oelhoffen, Andreï Smirnov) et d’interprètes de renom (Cillian Murphy, Valérie Lemercier, Melvil Poupaud, Isabelle Carré, Michèle Laroque, Gilles Lellouche). Cette filmographie lancée en 2009 connaît le double équilibre espéré. A sept nationalités endossées à l’écran, dans une attention aigüe aux langues et accents, correspondent autant de personnages français. Aux compositions, dont celle d’un annonceur rutilant dans X-Men: Apocalypse, répondent autant de rôles puisant dans une palette naturelle : entre déroute et autorité, folie et flegme.
Né au Congo et d’enfance niçoise, Sinor fut avant de se former au jeu chanteur à Nantes, matelot à Djibouti, cadre chez IBM à Dublin et, fort d’un doctorat de la University of Alberta, chargé de cours dans le Far West canadien. Sa thèse sera citée par des chercheurs de l’Institut Max Planck, leader mondial de la psycholinguistique, bien avant qu’il ne prête sa voix d’acteur à des narrations pour le CNRS et surtout Science et Vie. Il a par ailleurs signé comme auteur-compositeur-interprète un E.P. de jazz dont la chanson-titre, 35 mm, est une ode au cinéma.